Plaine de Vie - Plaine de Boneffe - Collectif citoyen pour la sauvegarde de la Plaine de Boneffe

  Comité citoyen pour la sauvegarde de la plaine de Boneffe

Jump to content.

Tous ensemble !

Le Conseil d’État rejette la demande en suspension et doit encore se prononcer sur la requête en annulation

Le Conseil d’État n’a pas jugé suffisants les arguments avancés par l’avocat de Natagora et Plaine de Vie (PdV) pour la défense de la biodiversité contre le projet industriel d’Eneco Wind Belgium dans la Plaine de Boneffe. Cette décision intervient à la suite d’une requête en suspension d’un septième permis unique octroyé par les ministres Tellier et Borsus le 10 février 2021 dernier, alors que le même Conseil d’État suspendait le 14 août 2020, en extrême urgence, un permis antérieur délivré le 24 mars 2020.

C’est la troisième fois, en moins d’un an, que l’exécutif wallon contourne une suspension ordonnée par la plus haute juridiction administrative belge. Comment comprendre cette valse de retraits-octrois depuis 2017 mêlant les élus du peuple, l’administration et cet entrepreneur privé aux fonds nippons? Les annulations des permis survenues en 2012, 2015 et 2018, sont, quant à elles, la preuve avérée de l’illégalité des arrêtés ministériels visés. Voilà plus de dix ans que le projet se développe insidieusement, sans que ni le promoteur ni les politiciens ne voient leur réputation entachée, alors que leurs actes parlent d’eux-mêmes. Il est ainsi très probable de voir les neuf premiers mâts industriels éoliens s’ériger d’ici la fin de l’année, les travaux redémarrant dès le 1er août, à défaut d’annulation endéans ce délai.

Ce combat de longue haleine a fait reconnaître l’importance de la défense de la biodiversité dans ce genre de projet industriel. Il a aussi assuré la concrétisation des mesures compensatoires qui n’étaient que de vagues recommandations de l’Étude d’Incidences pour l’Environnement (EIE) lors du premier permis, délivré par Philippe Henry, contre les avis des Fonctionnaires Délégués et Techniques, mieux qualifiés pour juger les aspects techniques d’un tel dossier. Cette succession de recours pousse désormais le Département de la Nature & des Forêts (DNF) à s’impliquer dans leur mise en œuvre.

Ne soyons pas dupes. Ces mesures compensatoires devaient être finalisées avant le démarrage de tout chantier (et a priori, les études de sol). Cela n’a pas empêché Eneco d’entamer certaines phases de son plan dès 2016, parfois même pendant la période de nidification entre mars et fin juillet, alors que ces mesures n’ont été complètement effectives qu’en 2020. Eneco, par ses actes et ses déclarations à ses actionnaires, notamment en 2020, ne se soucie pas des recours et veut imposer la politique du fait accompli. Peu importe ce que décide le Conseil d’État, il y aura toujours un permis pour régulariser sa situation. Cette même politique est avalisée par les coopératives «citoyennes», comme le révèle un PV de Hesbenergie en 2017 au sujet du projet de la Plaine de Boneffe.

D’autres faits montrent la légèreté avec laquelle ce projet est conduit. Ainsi par exemple, le parc de la Plaine de Boneffe devait être raccordé aux réseau de distribution à Leuze, comme détaillé dans l’EIE et tous les permis octroyés. Or en 2020, juste après la suspension ordonnée le 14 août, c’est bien à Jodoigne que celui-ci a été connecté, sans que les citoyens de Ramillies n’aient été apparemment consultés, ni qu’un permis n’ait été délivré [N.D.L.R.: aucune demande officielle d’accès à l’information n’a été répondue]. De même certaines prescriptions du dernier permis datant du 10 février 2021 ont été bafouées, avec la complicité des commune de Ramillies et Orp, en (re)démarrant les travaux avant que les riverains n’aient pu avoir été informés de l’existence de ce nouveau permis et en ne respectant pas certains délais après cette annonce.

C’est fort de ces constats (et bien d’autres), que Plaine de Vie s’engage à poursuivre avec Natagora le recours déjà introduit. Même si les effets ne semblent plus aussi concluants qu’ils ne le furent dans le passé, nous restons et resterons vigilants à ce que ce parc, s’il devait demeurer, ne s’agrandisse pas. Force est de constater que l’effet tâche d’huile que PdV dénonçait depuis déjà plus de dix ans, devient une réalité, puisqu’à moins de 5 km, un autre parc a été autorisé et que le sud de la Plaine de Boneffe est aussi cité comme site alternatif pour d’autres projets.

Enfin, outre la planification du développement de l’éolien industriel, nous veillons toujours à ce que les règles de l’État de Droit s’appliquent, à la fois vis-à-vis des décideurs et aussi des promoteurs.

Rappelons-nous ce que Antoine de Saint-Exupéry disait déjà: « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »

Merci pour votre soutien. Il a été, est et sera nécessaire car le Conseil d’État doit encore se prononcer sur la requête en annulation !

Plaine de Vie & Natagora déposent un nouveau recours en extrême urgence contre le nouveau permis afin de stopper le chantier ENECO

Plaine de Vie et Natagora déposent un 7ième recours !

Chers riverains de la plaine de Boneffe,

Vous le savez sans doute, les ministres Tellier et Borsus, responsables respectivement de l’environnement et de l’aménagement du territoire, ont octroyé le 10 février dernier un 7ième permis unique à Eneco Wind Belgique pour l’installation d’un parc de 9 éoliennes géantes dans la Plaine de Boneffe ! Cela sans attendre le résultat du recours en annulation au Conseil d’État contre le permis précédent.

De plus, à peine le nouveau permis délivré qu’ENECO redémarrait les travaux ce vendredi 19 février 2021. Or, le nouveau permis stipule, entre autres, que les communes doivent être averties au minimum 15 jours avant le début des travaux, qu’une campagne d’information de la population (affichage) doit être effectuée par les communes en question, et que l’armée doit être prévenue 60 jours avant le début des travaux. Mais ENECO n’en a cure et fait le forcing : vous l’avez peut-être constaté vous-même, la construction des fondations des éoliennes 1, 4 & 7 sont en cours…

Heureusement, Plaine de Vie a été avertie à temps et a pu réagir très rapidement. Comme ENECO ne veut manifestement pas respecter les clauses du permis et compte avancer un maximum dans les travaux sans respecter le cadre légal fixé et en interprétant le nouveau permis à son avantage, nous n’avions pas le choix :

Plaine de Vie et Natagora ont été contraints de déposer un 7ième recours en annulation, suspension et extrême urgence afin d’interrompre le chantier et de permettre au Conseil d’Etat d’enfin se prononcer sur le fond du dossier.

Nos motivations restent les mêmes depuis 12 ans : la sauvegarde de la plaine. Cette plaine est un biotope unique, qui par sa grande taille et son grand espace ouvert attire des oiseaux aux caractéristiques particulières, rares ou en voie de disparition, tels que le busard cendré, le vanneau huppé ou le râle des genêts. Cette plaine est aussi un haut lieu de l’Histoire, car elle fut le théâtre de la célèbre bataille de Ramillies en 1706. En outre, elle est l’une des dernières plaines en Wallonie où l’on peut encore trouver ce paysage tout à fait caractéristique d’openfield, sans aucun élément vertical venant le perturber. Car comme nous l’avions craint, la propagation des parcs éoliens au centre de la Hesbaye et aux alentours se poursuit inexorablement (carte complète, voir verso).
Il faut savoir aussi que tout parc industriel éolien est destiné à s’étendre. Cela fait craindre que la plaine de Boneffe ne comptera pas, à terme, 9 mâts de 150 mètres de haut, mais bien 12 ou les 17 demandés au début de cette saga. Le projet de Perwez avec ses nombreuses extensions en est la preuve. A Spy également, une extension de parc est en cours.

Il est urgent que les décideurs politiques arrêtent de collaborer d’une telle façon avec les promoteurs industriels éoliens et que les élus adoptent des stratégies de gestion de l’énergie mieux planifiées et plus intégrées. La Wallonie est devenue un échiquier géant sur lequel les promoteurs industriels se disputent chaque mètre carré pour mieux l’occuper sans tenir compte des spécificités et caractères uniques des terres convoitées.
Vous le savez, les membres du collectif « Plaine de Vie » s’investissent bénévolement depuis plus de 12 ans pour la sauvegarde de la plaine de Boneffe. Néanmoins, lorsque nous sommes obligés de faire
appel à la voie juridique, nous sommes confrontés à d’importants frais atteignant plusieurs milliers d’euros.

Concrètement, si vous vous sentez concerné(e), SOUTENEZ NOS ACTIONS au Conseil d’Etat

EN FAISANT UN DON, aussi minime soit-il, sur le compte BE53 0882 4935 4053
(BIC : GKCCBEBB) au nom de Plaine de Vie, avec en communication « Don Conseil d’Etat »

Faire un don en une fois est difficile pour vous ? Optez pour un ordre permanent de quelques euros.Chaque don, aussi modeste soit-il, est une pierre à l’édifice.

C’est grâce à votre soutien indéfectible que Natagora et Plaine de Vie ont pu préserver la plaine de Boneffe. Nous vous en sommes très reconnaissants.
Et si vous souhaitez soutenir activement cette action citoyenne, nous vous invitons à rejoindre « Plaine de Vie » !

Merci à tous !

N’hésitez pas à diffuser cette information.

Cartographie des parcs éoliens en Hesbaye autour de la Plaine de Boneffe (Juin 2020)

Plaine de Boneffe : Le Conseil d’Etat suspend le permis éolien d’Eneco !

La justice a tranché dans le dossier des éoliennes de la plaine de Boneffe :: Suspension du permis

Comme vous le savez, Plaine de Vie avait introduit une requête en suspension contre le permis éolien en octobre dernier. A l’époque, Eneco avait repris les travaux sur la plaine de Boneffe sans attendre que le Conseil d’Etat ne se prononce sur la requête en annulation introduite en 2018.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer que nos efforts et votre aide ont porté leurs fruits, car dans son Arrêt du 11 mars dernierle Conseil d’Etat a suspendu le permis unique octroyé le 5 juin 2018 à la S.A. Eneco Wind Belgium en vue de l’implantation et l’exploitation d’un parc de neuf éoliennes.

Concrètement, cela signifie qu’Eneco ne peut plus continuer ses travaux !

Le Conseil d’Etat doit encore toujours se prononcer sur le fond du dossier, c’est-à-dire sur la demande en annulation de 2018, mais il est impossible à ce stade de dire quand il pourra être définitivement tranché, car cette procédure nécessite encore de nombreuses étapes juridiques. Nous vous tiendrons bien sûr au courant.

C’est donc une nouvelle victoire pour Plaine de Vie & Natagora qui entendent poursuivre la sauvegarde de la Plaine de Boneffe en vue de préserver sa richesse ornithologique, paysagère et historique.

Merci pour votre précieux soutien sans faille depuis 2008. Le comité Plaine de Vie continuera à rester vigilant en attendant de voir ce dossier définitivement fermé.

Il y a 150 ans déjà, Jean-Napoléon Vernier disait : « La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent. »

Merci de soutenir les actions de Plaine de Vie et Natagora en couvrant l’ensemble des frais engagés:

– en versant un don à Plaine de Vie : sur le compte BE53 0882 4935 4053 , avec la communication « Soutien recours éoliennes au conseil d’Etat »
– et/ou en devenant membre de Natagora : www.natagora.be

Merci pour tout !

Enquête publique 2018 – Sauvons la Plaine de Boneffe

Lettres de protestation: à envoyer au cours de l’Enquête publique, du 6 mars 2018 au 5 avril 2018

Signez-une lettre pour sauver la Plaine de Boneffe IMPORTANT: UNE signature par lettre et avec MENTION de votre adresse complète. Toute personne majeure peut signer une lettre.
Marche à suivre:

==> Signez la lettre de refus du projet éolien de Boneffe version 2018 (Format PDF ou DOCX)

==> Faites-en des copies pour votre famille, vos voisins et amis ou commandez des copies que nous vous apporterons.

==> Déposez les copies signées avant le vendredi 30 mars à 20h (avant le week-end de Pâques) dans un des points relais du comité Plaine de Vie :

– Mr d’Huart, rue du Wayaux, 19 – 1367 Ramillies
– Mme Nicolas, rue du Wayaux, 21 – 1367 Ramillies
– Mme de Ghellinck, rue de la Tannerie, 44 – 1350 Folx-Les-Caves
– Mr Lontie, rue de Branchon, 95 – 1350 Jandrenouille
– Mr Gatot, chemin de Merdorp, 17 – 5310 Branchon
– Mr et Mme Dubrunfaut-Jacquet, Bas Tige 16b – 5310 Taviers

Commander des lettres de protestation supplémentaires

Vous avez besoin de plus de lettres pour faire signer la famille, les voisins, vos amis? Vous pouvez commander des lettres supplémentaires.

 

Que nous réserve l’avenir?

Cartographie des parcs éoliens en Hesbaye autour de la Plaine de Boneffe (Mars 2018)
Sur la carte reprise-ci dessous, vous pouvez voir la cartographie des parcs éoliens atour de la Plaine de Boneffe. En ce moment, il y a 73 éoliennes autour de la Plaine. 189 éoliennes autorisées ou à l’étude doivent encore voir le jour. Au final, ce seront près de 250 éoliennes qui devront coexister avec l’avifaune, les hommes, notre héritage patrimonial et culturel.
En juillet 2017, on comptait 64 éoliennes en activité visibles autour de la Plaine de Boneffe et 119 à l’étude ou déjà autorisées.
En moins de 8 mois, les promoteurs ont manifesté l’intention d’implanter 79 éoliennes supplémentaires dans la région ! Acharnement? Course aux certificats verts?

Agissons tant qu’il est encore temps et ne laissons pas détruire nos sites remarquables !

Permis éolien cassé: le conseil d’état a tranché une nouvelle fois en faveur des défenseurs de la Plaine de Boneffe

Vanneau huppé (Plaine de Boneffe) - Crédit photo: Fabienne Nicolas

Vanneau huppé (Plaine de Boneffe) – Crédit photo: Fabienne Nicolas

Pour la 4ème fois  en 10 ans, Le Conseil d’Etat vient de dire « NON » :

il n’y aura pas d’éoliennes dans la Plaine de Boneffe !

Par l’arrêt du 15 janvier 2018, le Conseil d’Etat a donc tranché et donne raison à Plaine de Vie & Natagora ainsi qu’à la Commune de Ramillies, lesquels avaient, chacun, introduit un recours en mai 2017.

Le Conseil d’Etat a retenu notre argumentation et estime que le Ministre Di Antonio a délivré le permis sans tenir compte des avis émis par les instances officielles qui l’avaient pourtant mis en garde de nombreuses fois face à l’impact significatif et non compensable sur plusieurs espèces d’oiseaux. C’est notamment le cas du Département Nature et Forêts de la Région Wallonne (DNF), du CWEDD (Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement Durable)  et du Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA).

Le Ministre Di Antonio, en délivrant un nouveau permis, avait pensé qu’il pouvait contourner ces mises en garde en apportant des justifications personnelles  : référence à des articles non fiables d’expériences éoliennes à l’étranger,  évocation d’arguments qui vont à l’encontre des engagements de la Wallonie en matière de préservation de certaines espèces d’oiseaux sur le territoire, critiques non étayées à propos du travail des instances officielles, …

Pluvier guignard - Crédit photo: Pierre-Yves Bodart

Pluvier guignard – Crédit photo: Pierre-Yves Bodart

Le Conseil d’Etat a jugé ces justifications non pertinentes et a ordonné l’annulation du permis. 

C’est donc une nouvelle victoire pour Plaine de Vie & Natagora qui entendent poursuivre la sauvegarde de la Plaine de Boneffe en vue de préserver sa richesse ornithologique, paysagère et historique.

Sauvons la Plaine de Boneffe

Merci pour votre précieux soutien sans faille depuis 2008. Le comité Plaine de Vie continuera à rester vigilant en attendant de voir ce dossier définitivement fermé.

Il y a 150 ans déjà, Jean-Napoléon Vernier disait : « La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent. »

Vanneau huppé dans la Plaine de Boneffe (Photo de Fabienne Nicolas)


Merci de soutenir les actions de Plaine de Vie et Natagora en couvrant l’ensemble des frais engagés:

– en versant un don à Plaine de Vie : sur le compte BE53 0882 4935 4053 , avec la communication « Soutien recours éoliennes au conseil d’Etat »
– et/ou en devenant membre de Natagora : www.natagora.be

 

Revue de presse
« Brabant wallon Est : pas d’éoliennes sur la Plaine de Boneffe ! » (La DH)
« Éolien: le 4e «non» du Conseil d’État » (Vers l’Avenir)

Plaine de Vie & Natagora déposent un 4eme recours contre le chantier ENECO

Sauvons la Plaine de Boneffe

Contre toute attente, alors que notre 3ème recours était toujours au Conseil d’Etat, le Ministre Di Antonio a retiré le permis qu’il avait accordé en 2015 et de facto, terminé notre 3ème action au Conseil d’Etat. Le Ministre a dû conformer son permis aux normes de bruits récemment validées par les nouvelles directives européennes.

Dans la foulée, le Ministre a donc signé un nouveau permis répondant à ces nouvelles normes pour forcer l’implantation de 9 premières éoliennes dans la Plaine et ce malgré les avis négatifs des différentes instances officielles (Département Nature et Forêts, CCATM, Conseil wallon de l’énergie et du développement durable, Commission des Monuments et sites, etc … ).
Nos motivations restent les mêmes : la sauvegarde de la Plaine. Cette Plaine est un biotope unique, havre de paix pour l’avifaune. C’est un haut lieu de l’Histoire théâtre de la célèbre bataille de Ramillies et traversée par la chaussée Romaine mais aussi un paysage ouvert, espace devenu rare en Wallonie et déjà cerné de toute part par des parcs éoliens en activité ou à l’étude. Le dernier mis en route le long de la E40 d’Hélécine à Hannut vient de fort marquer les esprits.

Nous voulons que la justice fasse son travail dans les meilleures conditions et que les règles soient respectées par tous. C’est pourquoi le comité de sauvegarde Plaine de Vie et Natagora ont déposé un 4ème recours au Conseil d’Etat.

Votre soutien est primordial: nous vous remercions d’avance pour le relais que vous constituez. Chacun de vos dons nous aide à financer ces actions; nous en avons encore plus besoin maintenant que la course arrive dans la dernière ligne droite. Voici comment nous soutenir concrètement en faisant un don sur le compte BE53 0882 4935 4053.

Nous continuerons à communiquer de manière transparente et à nous battre de manière déterminée et avec la même énergie que celle que nous déployons, avec vous, depuis 9 ans..

Eoliennes de Boneffe, Acte 3 : Plaine de Vie et Natagora au conseil d’état

Eoliennes de Boneffe, Acte 3 : Natagora et Plaine de Vie de nouveau au conseil d'état

Voici le communiqué de presse conjoint, envoyé par Natagora ce 2 février 2016 suite au dépôt de notre recours au conseil d’Etat ce 1er février 2016.

Les deux associations marquent ainsi leur volonté de mettre des balises dans le débat sur le choix des sites éoliens en Wallonie: pas n’importe où ni à n’importe quel prix. Le développement des énergies vertes ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité (avifaune dans ce cas), des paysages et de l’Histoire.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 2 février 2016

Éolien à Boneffe : Natagora et Plaine de vie au conseil d’état

Malgré deux annulations au Conseil d’État, et l’avis négatif de nombreuses instances consultées, un troisième permis ministériel vient d’être délivré pour le développement d’un projet éolien à Boneffe. Un nouveau recours contre cette décision dommageable pour la biodiversité vient donc d’être introduit par Natagora et le comité de riverains « Plaine de Vie ».

Natagora soutient depuis plusieurs années une politique visant à diminuer l’utilisation des énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables, notamment éoliennes. Toutefois, elle tient à ce que cela ne se fasse pas au détriment de la biodiversité. Elle est ainsi active depuis 2010 dans la plaine de Boneffe, qui présente un grand intérêt ornithologique pour les oiseaux typiques des milieux agricoles.

Pas de vision globale sur les plaines ouvertes

Globalement, l’agriculture intensive a une influence négative sur l’avifaune. Mais un petit nombre d’espèces menacées sont friandes des grandes plaintes ouvertes.  C’est le cas d’espèces spécialistes des steppes agricoles comme les Pluviers et le Vanneau huppé.

Vanneau huppé - Plaine de Boneffe
Philippe Funcken, directeur général de Natagora explique : « Aujourd’hui, toutes les plus belles plaines agricoles de Wallonie voient leur caractère ouvert menacé par un projet éolien.  À terme, ces milieux risquent donc de disparaître de Wallonie. Il est plus que temps que la Région Wallonne se positionne et qu’elle choisisse quelles plaines seront préservées pour sauvegarder les espèces d’oiseaux qui en dépendent. »
À Boneffe, l’implantation d’un projet éolien aura un impact significatif sur des espèces d’intérêt communautaire (Busard cendré, Pluviers guignard et doré), des espèces inscrites sur la liste rouge 2010 des espèces menacées de Wallonie (Busards cendré et des roseaux) et sur des espèces faisant l’objet d’un plan d’action à l’échelle européenne (Vanneau huppé). Pour ces raisons, et d’autres notamment d’intérêt paysager et historique, la quasi-totalité des instances interrogées depuis la première demande en 2010 ont refusé ce projet (DG04, DNF, Commission royale des monuments et sites, CWEDD, collèges communaux de toutes les communes concernées…).
Un impact impossible à compenser

Malgré l’annulation par deux fois du permis par le Conseil d’État suite aux recours introduits par Natagora et le Comité « Plaine de vie » et l’avis défavorable de nombreuses instances, le permis a été accordé pour la 3ème fois par arrêté ministériel. Il présente des avancées par rapport aux versions précédentes, notamment concernant les mesures de compensation.

Une éolienne
Mais ces mesures proposées ne compenseront pas la perte d’attraction exercée par la plaine sur ces espèces.  Joëlle Piraux, responsable aménagement du territoire chez Natagora, explique : « Les espèces d’oiseaux menacées ne portent pas un intérêt à l’habitat en tant que tel mais sont liées à l’échelle paysagère du site (grande plaine ouverte, absence d’éléments verticaux). Comme il n’est pas possible d’ouvrir un autre paysage, l’impact sur ces espèces n’est donc en aucun cas compensable. L’installation d’un projet éolien sur la plaine de Boneffe entrainera la désertion des Pluviers et des Vanneaux, comme cela a été le cas dans le cadre d’un projet similaire dans la plaine de Dour-Quiévrain. »
C’est pourquoi, ce lundi 1er février, Natagora introduit un nouveau recours au Conseil d’Etat contre l’implantation d’un parc éolien dans la plaine de Boneffe. L’association de protection de la nature introduit ce recours conjointement avec l’association de riverains « Plaine de vie ». Par ce recours, Natagora demande de voir le parc éolien de Wallonie se développer avec une vigilance accrue sur la nécessité de ne pas nuire aux paysages, ni aux communautés animales, en particulier les oiseaux des grandes plaines agricoles.
Logo de Plaine de Vie

Contact Presse

Fabienne NICOLAS – presse@plainedevie.net – 0497 08.19.78

Page suivante »