Plaine de Vie - Plaine de Boneffe - Collectif citoyen pour la sauvegarde de la Plaine de Boneffe

  Comité citoyen pour la sauvegarde de la plaine de Boneffe

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Tous ensemble !

Le Conseil d’État rejette la demande en suspension et doit encore se prononcer sur la requête en annulation

Le Conseil d’État n’a pas jugé suffisants les arguments avancés par l’avocat de Natagora et Plaine de Vie (PdV) pour la défense de la biodiversité contre le projet industriel d’Eneco Wind Belgium dans la Plaine de Boneffe. Cette décision intervient à la suite d’une requête en suspension d’un septième permis unique octroyé par les ministres Tellier et Borsus le 10 février 2021 dernier, alors que le même Conseil d’État suspendait le 14 août 2020, en extrême urgence, un permis antérieur délivré le 24 mars 2020.

C’est la troisième fois, en moins d’un an, que l’exécutif wallon contourne une suspension ordonnée par la plus haute juridiction administrative belge. Comment comprendre cette valse de retraits-octrois depuis 2017 mêlant les élus du peuple, l’administration et cet entrepreneur privé aux fonds nippons? Les annulations des permis survenues en 2012, 2015 et 2018, sont, quant à elles, la preuve avérée de l’illégalité des arrêtés ministériels visés. Voilà plus de dix ans que le projet se développe insidieusement, sans que ni le promoteur ni les politiciens ne voient leur réputation entachée, alors que leurs actes parlent d’eux-mêmes. Il est ainsi très probable de voir les neuf premiers mâts industriels éoliens s’ériger d’ici la fin de l’année, les travaux redémarrant dès le 1er août, à défaut d’annulation endéans ce délai.

Ce combat de longue haleine a fait reconnaître l’importance de la défense de la biodiversité dans ce genre de projet industriel. Il a aussi assuré la concrétisation des mesures compensatoires qui n’étaient que de vagues recommandations de l’Étude d’Incidences pour l’Environnement (EIE) lors du premier permis, délivré par Philippe Henry, contre les avis des Fonctionnaires Délégués et Techniques, mieux qualifiés pour juger les aspects techniques d’un tel dossier. Cette succession de recours pousse désormais le Département de la Nature & des Forêts (DNF) à s’impliquer dans leur mise en œuvre.

Ne soyons pas dupes. Ces mesures compensatoires devaient être finalisées avant le démarrage de tout chantier (et a priori, les études de sol). Cela n’a pas empêché Eneco d’entamer certaines phases de son plan dès 2016, parfois même pendant la période de nidification entre mars et fin juillet, alors que ces mesures n’ont été complètement effectives qu’en 2020. Eneco, par ses actes et ses déclarations à ses actionnaires, notamment en 2020, ne se soucie pas des recours et veut imposer la politique du fait accompli. Peu importe ce que décide le Conseil d’État, il y aura toujours un permis pour régulariser sa situation. Cette même politique est avalisée par les coopératives «citoyennes», comme le révèle un PV de Hesbenergie en 2017 au sujet du projet de la Plaine de Boneffe.

D’autres faits montrent la légèreté avec laquelle ce projet est conduit. Ainsi par exemple, le parc de la Plaine de Boneffe devait être raccordé aux réseau de distribution à Leuze, comme détaillé dans l’EIE et tous les permis octroyés. Or en 2020, juste après la suspension ordonnée le 14 août, c’est bien à Jodoigne que celui-ci a été connecté, sans que les citoyens de Ramillies n’aient été apparemment consultés, ni qu’un permis n’ait été délivré [N.D.L.R.: aucune demande officielle d’accès à l’information n’a été répondue]. De même certaines prescriptions du dernier permis datant du 10 février 2021 ont été bafouées, avec la complicité des commune de Ramillies et Orp, en (re)démarrant les travaux avant que les riverains n’aient pu avoir été informés de l’existence de ce nouveau permis et en ne respectant pas certains délais après cette annonce.

C’est fort de ces constats (et bien d’autres), que Plaine de Vie s’engage à poursuivre avec Natagora le recours déjà introduit. Même si les effets ne semblent plus aussi concluants qu’ils ne le furent dans le passé, nous restons et resterons vigilants à ce que ce parc, s’il devait demeurer, ne s’agrandisse pas. Force est de constater que l’effet tâche d’huile que PdV dénonçait depuis déjà plus de dix ans, devient une réalité, puisqu’à moins de 5 km, un autre parc a été autorisé et que le sud de la Plaine de Boneffe est aussi cité comme site alternatif pour d’autres projets.

Enfin, outre la planification du développement de l’éolien industriel, nous veillons toujours à ce que les règles de l’État de Droit s’appliquent, à la fois vis-à-vis des décideurs et aussi des promoteurs.

Rappelons-nous ce que Antoine de Saint-Exupéry disait déjà: « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »

Merci pour votre soutien. Il a été, est et sera nécessaire car le Conseil d’État doit encore se prononcer sur la requête en annulation !

Requête en suspension contre le parc éolien Eneco de Boneffe

Pluvier guignard – Plaine de Boneffe – Crédit photo: Victor Claes

Requête en suspension au Conseil d’état introduite par Plaine de Vie & Natagora pour arrêter ENECO qui a rouvert le chantier du parc industriel de 9 éoliennes sur la Plaine de Boneffe !

Vous êtes nombreux à l’avoir constaté : Eneco n’a pas attendu la décision du Conseil d’Etat pour reprendre les travaux sur la plaine de Boneffe. A ce jour, les 9 plateformes pour les accueillir sont quasi terminées… mais Plaine de Vie & Natagora ne restent pas les bras croisés.

Pour rappel, le 5 juin 2018, le Ministre Carlo Di Antonio a accordé le permis, et ce malgré un 4ième refus consécutif du Conseil d’Etat et malgré les avis négatifs de plusieurs instances officielles (CCATM, Conseil Wallon de l’Energie et du Développement Durable, Commission des Monuments et des Sites, etc). Plaine de Vie et Natagora ont dès lors été contraints de déposer un 5ième recours au Conseil d’Etat le 20 août 2018. Cela n’a pas refroidi ENECO, qui a repris les travaux dès le mois d’octobre dernier. C’est pourquoi à nouveau nous avons été contraints d’introduire une nouvelle requête en suspension au Conseil d’Etat pour stopper les travaux !

La décision du Conseil d’Etat ne devrait plus tarder.

Hibou des marais – Plaine de Boneffe – Crédrt Photo: Victor Claes

Depuis plus de 10 ans, le Collectif Plaine de Vie s’oppose à la construction de ce gigantesque parc éolien industriel sur la plaine de Boneffe (cliquez sur les liens pour en savoir plus) pour les raisons suivantes :

  • La qualité irremplaçable de son biotope : plusieurs espèces d’oiseaux rares à très rares ont besoin de cette plaine pour l’immensité de l’espace offert (11 km2 vierges de toute pollution lumineuse, de tout élément vertical, de toute source bruyante, …).
  • Son patrimoine historique (bataille de Ramillies, chaussée Romaine, tumuli…)
  • Son paysage typique d’openfield, déjà fortement menacé : à ce jour 73 éoliennes visibles depuis la plaine et de nouveaux projets sont encore annoncés …
  • La dégradation de nos excellentes terres agricoles (reconnues comme parmi les plus fertiles au monde) suite aux milliers de mètre cube de béton qui vont y être coulés.
Plaine de Boneffe - géométrie de sillons
Plaine de Boneffe – Crédit photo: Orlando DUS

Mais également:

  • Menace pour la santé des riverains : bruit et infrasons générés, effets stroboscopiques, éclairages nocturnes dans un endroit absolument dépourvu d’éclairage
  • Aucune retombée économique locale n’est à espérer…
  • L’éolien terrestre a une production extrêmement faible (+/- 20%) et intermittente, elle doit donc être compensée par d’autres sources d’énergie, qui elles sont très polluantes (centrales gaz en Belgique) et entrainent une augmentation des émissions de CO2 !
  • Augmentation significative du prix de l’électricité via l’octroi de certificats verts au promoteurs éoliens.  Nous payons 3 fois notre électricité : d’abord parce qu’il faut construire et entretenir deux systèmes en parallèle (éolien et gaz), ensuite parce qu’il faut subventionner les éoliennes (via les certificats verts) ét les centrales gaz qui ne sont plus rentables puisqu’elles ne fonctionnent pas à plein régime.
  • Fuite des capitaux à l’étranger car ENECO vient d’être vendu à Mitsubishi (Japon) ainsi les certificats verts seront octroyés à une multinationale japonaise après un passage dans des mains néerlandaises!

Lors des différentes enquêtes publiques, la majorité des riverains et Natagora se sont opposés au projet ENECO sur la plaine de Boneffe, mais le Ministre n’en tient pas compte !

Comme pour chaque recours juridique, nous sommes confrontés à d’importants frais atteignant plusieurs milliers d’euros. Depuis toujours, nous avons pu compter sur vos nombreux dons qui nous ont permis de remporter tous nos recours et de préserver la Plaine : MERCI A TOUS !

Nous avons à nouveau besoin de vous : SOUTENEZ NOS ACTIONS actuelles au Conseil d’Etat EN FAISANT UN DON, aussi minime ou important soit-il, sur le compte BE53 0882 4935 4053 (BIC : GKCCBEBB) au nom de Plaine de vie, avec en communication « Don Conseil d’Etat ».

Merci pour votre soutien !

Le collectif « Plaine de Vie »

Vanneau huppé – Plaine de Boneffe – Crédit photo: Victor Claes

Pourquoi il faut refuser les éoliennes sur la Plaine de Boneffe 

Mauvais choix du site :

    1. Biodiversité : la plaine de Boneffe abrite plusieurs espèces d’oiseaux rares à très rares (le busard cendré, le pluvier guignard, bruant proyer, perdrix grise, vanneau huppé, …), qui seront mis en danger par le parc éolien. Aucune solution alternative n’est envisageable et les zones de compensation proposées ne résoudront en rien ce problème, car ces espèces recherchent l’immensité de l’espace offert par la Plaine (11km2 vierges de toute pollution lumineuse, de tout élément vertical, de toute source bruyante, …). Il serait aberrant, voire irresponsable, d’octroyer un permis pour produire de « l’énergie verte » en acceptant pour cela, preuves des experts à l’appui, d’anéantir l’écologie d’une biodiversité déjà fragilisée. Notons aussi que le plaine de Boneffe est mitoyenne d’un site Natura 2000 qui sera fragilisé par le parc éolien (large impact sur la faune : chauves-souris, oiseaux sédentaires, nicheurs et migrateurs, …)

    1. Patrimoine : l’implantation d’éoliennes en ce site ne respecte pas plusieurs sites historiques remarquables, que soit de l’époque gallo-romaine (la Chaussée Romaine, le tumulus d’Hottomont et d’autres tumuli) ou de l’époque plus récente de Louis XIV (la Bataille de Ramillies, moins célèbre que Waterloo mais qui a néanmoins vu la perte de près de 20.000 soldats suite à la défection des troupes françaises face aux troupes du Duc de Marlborough).

  1. Paysage : La Plaine de Boneffe est un exemple remarquable d’open field hesbignon, que nous devons préserver. Cet immense parc industriel va créer des situations de covisibilités nombreuses dans ce paysage ouvert de Hesbaye. Actuellement, nous comptons déjà 73 éoliennes visibles depuis la plaine de Boneffe et de nombreux projets sont encore à l’étude ! Récemment, nous avons encore été informés que le projet Elicio entre Jandrenouille et Thisnes est relancé également !
Abattu l'arbre reprend vie

     Infortunés citoyens :

  • La santé des riverains. L’article 23 de la Constitution garantit aux citoyens le droit à un environnement « sain ». Le monde médical propose une distance de garde de 1500m au moins par rapport aux habitations pour éviter ce que l’experte américaine Nina Pierpont appelle le syndrome éolien (stress, fatigue, insomnie, problèmes cardiaques). L’ambiance sonore sur la Plaine de Boneffe est très calme et donc le bruit des éoliennes sera bien entendu perceptible. En période de nuit…, le bruit des éoliennes sera très nettement perceptible.
  • Luminosité : bon nombre de maisons retrouveraient dans leur axe d’ensoleillement une hélice qui tourne et qui fait de l’ombre incessante sur leurs maisons.
  • Ce projet n’offre aucune retombée économique locale.
  • Mais il est financièrement très rentable pour ENECO :
    • 1 MWh éolien produit = 1 Certificat Vert. Mais 1 MWh produit n’est pas nécessairement consommé. Ce qui veut dire que lorsque l’électricité éolienne est produite mais non utilisée (surcharge du réseau – on ne stocke pas l’énergie) le MWh est perdu ! Mais le CV a été accordé néanmoins.
    • A savoir : ce sont les citoyens qui paient les Certificats Verts, par le biais de leur facture d’électricité. Le citoyen finance les parcs éoliens wallons, qu’il le veuille ou non.
    • En plus, le prix des certificats verts est garanti, même si le prix du marché baisse …
    • Et bien sûr : aucun dédommagement pour les riverains …
  • En novembre dernier, ENECO a été repris pour 4,1 milliards d’euros par les sociétés japonaises Mitsubishi Corporation et Chubu. Nous savons donc où va partir notre argent …

     Bilan énergétique = quasi nul !

  • Et surtout : l’installation est tellement lourde et la production tellement faible et erratique que la pollution générée (béton dans le sol pour toujours, pales non recyclables, utilisation de terres rares, transport, dégradation des routes, compensation par des centrales polluantes en émission de CO2 …) couvre la production dite ‘renouvelable’ => ECOSCORE = 0 !
  • L’éolien à terre ne participe PAS à la réduction des gaz à effet de serre (production trop faible et très irrégulière, qui nécessite une régulation thermique polluante). Il suffit de voir les exemples des pays voisins (Allemagne, Danemark, …) où les émissions de CO2 ont augmenté au lieu de diminuer.
  • Alors, que faire ? Au lieu de produire encore plus d’électricité, et de faire croire que les éoliennes vont résoudre le problème du taux de croissance de la demande d’électricité, il faut économiser l’énergie en privilégiant les investissements dans l’isolation des maisons, le renouvellement du matériel de chauffage dans les bâtiments publics, etc.
  • La dégradation des terres de cultures qui sont reconnues comme les plus fertiles au monde, la Hesbaye a longtemps été renommée pour être « le grenier à blé » du pays, ces terres doivent absolument être protégées !
Le soleil sur la Plaine de Boneffe

ENECO persiste et signe: nouvelle enquête publique

La paisible et unique Plaine de Boneffe

Une nouvelle enquête publique vient d’être ouverte par Eneco pour la construction d’un parc de 9 éoliennes dans la plaine de Boneffe. Elle se déroulera du 6 mars au 5 avril 2018.

Il s’agit d’une enquête publique complémentaire à l’étude d’incidences initiale. Le dossier tente de répondre aux objections du Conseil d’Etat qui avait annulé, il y a 1 mois, le permis octroyé par le Ministre.

Plaine de Vie en a pris acte et nous organisons dès à présent nos réunions de travail en collaboration avec nos partenaires dans ce dossier et avec notre avocat.

Nous avons 1 mois pour analyser ce 2ème complément à l’étude d’incidences initiale.

Nous sommes convaincus que la Plaine de Boneffe mérite d’être défendue et préservée pour son avifaune (Article Natagora sur la biodiversité), son paysage et son Histoire.

Nos 4 combats juridiques au Conseil d’Etat le prouvent : ils n’ont pas été vains et c’est sans relâche que nous poursuivrons ce combat pour la sauvegarde de cet espace de vie. Nous allons nous y atteler avec sérieux et détermination, comme nous l’avons déjà fait maintes fois ces 10 dernières années.

Encore une fois, votre soutien sera déterminant.
Plus d’informations dans les jours qui viennent.

N’oubliez pas la page Facebook de Plaine de Vie pour suivre l’actualité.

Nouvelle enquête publique pour 9 éoliennes dans la Plaine de Boneffe

Enquete publique Eoliennes de la Plaine de Boneffe Mars 2018

Demande d’Eneco Wind Belgium s.a. en vue d’obtenir le permis unique pour la construction et l’exploitation d’un parc de neuf éoliennes à Eghezée, Orp-Jauche et Ramillies, et la construction d’une cabine de tête, aux lieux-dits Grande Terre, La Tombale, Bois l’Abbé.
Du mardi 6 mars 2018 au jeudi 5 avril 2018

Il s’agit d’une enquête publique complémentaire à celles tenues précédemment afin de soumettre au public le complément d’étude d’incidences réalisé suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 15.01.2018 qui a annulé l’arrêté du Ministre du 21.03.2017 accordant à la société ENECO un permis unique pour 9 éoliennes et une tête de cabine à implanter à Boneffe (Eghezée, Ramillies, Orp-Jauche)

Le dossier peut être consulté à l’Administration communale d’Eghezée, Orp-Jauche, Ramillies, Fernelmont, Hannut et Wasseiges à partir du 6 mars 2018 jusqu’au 5 avril 2018.
– Eghezée : de 8h30 à 11h30 du lundi au vendredi, de 13h à 16h les lundis, mercredis et vendredis, de 10h à 12h les samedis
– Orp-Jauche : mardi 8h30-12h et 16h-20h, sur rendez-vous pris au plus tard la veille au 019/630 296
– Ramillies : lundis et vendredis de 8h à 12h, samedi 17/03 de 9h30 à 12h ou sur RDV au plus tard la veille au 081 830 255
– Hannut : du lundi au vendredi de 9h à 11h30
– Wasseiges : du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h ou sur RDV le samdi de 10h à 11h30 (RDV pris au plus tard la veille au 081 408 995)

Tout intéressé peut formuler ses observations orales ou écrites auprès de l’administration communale de l’une des communes mentionnées entre le 6 mars et le jeudi 5 avril 2018.

Tout intéressé peut obtenir des informations complémentaires
– auprès du demandeur : ENECO Wind Belgium, chaussée de Huy, 120A à 1300 Wavre ;
– ou auprès du service du fonctionnaire technique compétent sur recours : Mme Mélissa THIRION, Service Public de Wallonie – DG03 – Direction des permis et autorisations – cellule recours – Avenue Prince de Liège, 15 à 5100 Jambes. Tél : 081/33 61 39
– ou auprès du service du fonctionnaire délégué compétent sur recours : Mr Jean-Srge BALTHASART, Service Public de Wallonie – DG04 – Direction de l’urbanisme et de l’architecture – rue des brigades d’Irlande, 1 à 5000 Jambes. Tél : 081/ 33 25 20.

Télécharger l’avis officiel de l’enquête publique 2018.

Plaine de Boneffe - géométrie de sillons

Plaine de Boneffe – Crédit photo: Orlando DUS

Sur la carte reprise-ci dessus, vous pouvez voir la cartographie des parcs éoliens atour de la Plaine de Boneffe. En ce moment, il y a 73 éoliennes autour de la Plaine. 189 éoliennes autorisées ou à l’étude doivent encore voir le jour. Au final, ce seront près de 250 éoliennes qui devront co-exister avec l’avifaune, les hommes, notre héritage patrimonial et culturel sans oublier nos paysages.
En juillet 2017, on comptait 64 éoliennes en activité visibles autour de la Plaine de Boneffe et 119 à l’étude ou déjà autorisées.
Soit 79 éoliennes de plus programmées dans la région !

Cartographie des parcs éoliens en Hesbaye autour de la Plaine de Boneffe (Mars 2018)

Permis éolien cassé: le conseil d’état a tranché une nouvelle fois en faveur des défenseurs de la Plaine de Boneffe

Vanneau huppé (Plaine de Boneffe) - Crédit photo: Fabienne Nicolas

Vanneau huppé (Plaine de Boneffe) – Crédit photo: Fabienne Nicolas

Pour la 4ème fois  en 10 ans, Le Conseil d’Etat vient de dire « NON » :

il n’y aura pas d’éoliennes dans la Plaine de Boneffe !

Par l’arrêt du 15 janvier 2018, le Conseil d’Etat a donc tranché et donne raison à Plaine de Vie & Natagora ainsi qu’à la Commune de Ramillies, lesquels avaient, chacun, introduit un recours en mai 2017.

Le Conseil d’Etat a retenu notre argumentation et estime que le Ministre Di Antonio a délivré le permis sans tenir compte des avis émis par les instances officielles qui l’avaient pourtant mis en garde de nombreuses fois face à l’impact significatif et non compensable sur plusieurs espèces d’oiseaux. C’est notamment le cas du Département Nature et Forêts de la Région Wallonne (DNF), du CWEDD (Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement Durable)  et du Département de l’Etude du Milieu Naturel et Agricole (DEMNA).

Le Ministre Di Antonio, en délivrant un nouveau permis, avait pensé qu’il pouvait contourner ces mises en garde en apportant des justifications personnelles  : référence à des articles non fiables d’expériences éoliennes à l’étranger,  évocation d’arguments qui vont à l’encontre des engagements de la Wallonie en matière de préservation de certaines espèces d’oiseaux sur le territoire, critiques non étayées à propos du travail des instances officielles, …

Pluvier guignard - Crédit photo: Pierre-Yves Bodart

Pluvier guignard – Crédit photo: Pierre-Yves Bodart

Le Conseil d’Etat a jugé ces justifications non pertinentes et a ordonné l’annulation du permis. 

C’est donc une nouvelle victoire pour Plaine de Vie & Natagora qui entendent poursuivre la sauvegarde de la Plaine de Boneffe en vue de préserver sa richesse ornithologique, paysagère et historique.

Sauvons la Plaine de Boneffe

Merci pour votre précieux soutien sans faille depuis 2008. Le comité Plaine de Vie continuera à rester vigilant en attendant de voir ce dossier définitivement fermé.

Il y a 150 ans déjà, Jean-Napoléon Vernier disait : « La nature est un beau livre, ouvert aux regards de tout le monde ; malheureusement, il en est peu qui le lisent et encore moins qui le comprennent. »

Vanneau huppé dans la Plaine de Boneffe (Photo de Fabienne Nicolas)


Merci de soutenir les actions de Plaine de Vie et Natagora en couvrant l’ensemble des frais engagés:

– en versant un don à Plaine de Vie : sur le compte BE53 0882 4935 4053 , avec la communication « Soutien recours éoliennes au conseil d’Etat »
– et/ou en devenant membre de Natagora : www.natagora.be

 

Revue de presse
« Brabant wallon Est : pas d’éoliennes sur la Plaine de Boneffe ! » (La DH)
« Éolien: le 4e «non» du Conseil d’État » (Vers l’Avenir)

Plaine de Vie & Natagora déposent un 4eme recours contre le chantier ENECO

Sauvons la Plaine de Boneffe

Contre toute attente, alors que notre 3ème recours était toujours au Conseil d’Etat, le Ministre Di Antonio a retiré le permis qu’il avait accordé en 2015 et de facto, terminé notre 3ème action au Conseil d’Etat. Le Ministre a dû conformer son permis aux normes de bruits récemment validées par les nouvelles directives européennes.

Dans la foulée, le Ministre a donc signé un nouveau permis répondant à ces nouvelles normes pour forcer l’implantation de 9 premières éoliennes dans la Plaine et ce malgré les avis négatifs des différentes instances officielles (Département Nature et Forêts, CCATM, Conseil wallon de l’énergie et du développement durable, Commission des Monuments et sites, etc … ).
Nos motivations restent les mêmes : la sauvegarde de la Plaine. Cette Plaine est un biotope unique, havre de paix pour l’avifaune. C’est un haut lieu de l’Histoire théâtre de la célèbre bataille de Ramillies et traversée par la chaussée Romaine mais aussi un paysage ouvert, espace devenu rare en Wallonie et déjà cerné de toute part par des parcs éoliens en activité ou à l’étude. Le dernier mis en route le long de la E40 d’Hélécine à Hannut vient de fort marquer les esprits.

Nous voulons que la justice fasse son travail dans les meilleures conditions et que les règles soient respectées par tous. C’est pourquoi le comité de sauvegarde Plaine de Vie et Natagora ont déposé un 4ème recours au Conseil d’Etat.

Votre soutien est primordial: nous vous remercions d’avance pour le relais que vous constituez. Chacun de vos dons nous aide à financer ces actions; nous en avons encore plus besoin maintenant que la course arrive dans la dernière ligne droite. Voici comment nous soutenir concrètement en faisant un don sur le compte BE53 0882 4935 4053.

Nous continuerons à communiquer de manière transparente et à nous battre de manière déterminée et avec la même énergie que celle que nous déployons, avec vous, depuis 9 ans..

Eoliennes de Boneffe, Acte 3 : Plaine de Vie et Natagora au conseil d’état

Eoliennes de Boneffe, Acte 3 : Natagora et Plaine de Vie de nouveau au conseil d'état

Voici le communiqué de presse conjoint, envoyé par Natagora ce 2 février 2016 suite au dépôt de notre recours au conseil d’Etat ce 1er février 2016.

Les deux associations marquent ainsi leur volonté de mettre des balises dans le débat sur le choix des sites éoliens en Wallonie: pas n’importe où ni à n’importe quel prix. Le développement des énergies vertes ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité (avifaune dans ce cas), des paysages et de l’Histoire.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 2 février 2016

Éolien à Boneffe : Natagora et Plaine de vie au conseil d’état

Malgré deux annulations au Conseil d’État, et l’avis négatif de nombreuses instances consultées, un troisième permis ministériel vient d’être délivré pour le développement d’un projet éolien à Boneffe. Un nouveau recours contre cette décision dommageable pour la biodiversité vient donc d’être introduit par Natagora et le comité de riverains « Plaine de Vie ».

Natagora soutient depuis plusieurs années une politique visant à diminuer l’utilisation des énergies fossiles au profit d’énergies renouvelables, notamment éoliennes. Toutefois, elle tient à ce que cela ne se fasse pas au détriment de la biodiversité. Elle est ainsi active depuis 2010 dans la plaine de Boneffe, qui présente un grand intérêt ornithologique pour les oiseaux typiques des milieux agricoles.

Pas de vision globale sur les plaines ouvertes

Globalement, l’agriculture intensive a une influence négative sur l’avifaune. Mais un petit nombre d’espèces menacées sont friandes des grandes plaintes ouvertes.  C’est le cas d’espèces spécialistes des steppes agricoles comme les Pluviers et le Vanneau huppé.

Vanneau huppé - Plaine de Boneffe
Philippe Funcken, directeur général de Natagora explique : « Aujourd’hui, toutes les plus belles plaines agricoles de Wallonie voient leur caractère ouvert menacé par un projet éolien.  À terme, ces milieux risquent donc de disparaître de Wallonie. Il est plus que temps que la Région Wallonne se positionne et qu’elle choisisse quelles plaines seront préservées pour sauvegarder les espèces d’oiseaux qui en dépendent. »
À Boneffe, l’implantation d’un projet éolien aura un impact significatif sur des espèces d’intérêt communautaire (Busard cendré, Pluviers guignard et doré), des espèces inscrites sur la liste rouge 2010 des espèces menacées de Wallonie (Busards cendré et des roseaux) et sur des espèces faisant l’objet d’un plan d’action à l’échelle européenne (Vanneau huppé). Pour ces raisons, et d’autres notamment d’intérêt paysager et historique, la quasi-totalité des instances interrogées depuis la première demande en 2010 ont refusé ce projet (DG04, DNF, Commission royale des monuments et sites, CWEDD, collèges communaux de toutes les communes concernées…).
Un impact impossible à compenser

Malgré l’annulation par deux fois du permis par le Conseil d’État suite aux recours introduits par Natagora et le Comité « Plaine de vie » et l’avis défavorable de nombreuses instances, le permis a été accordé pour la 3ème fois par arrêté ministériel. Il présente des avancées par rapport aux versions précédentes, notamment concernant les mesures de compensation.

Une éolienne
Mais ces mesures proposées ne compenseront pas la perte d’attraction exercée par la plaine sur ces espèces.  Joëlle Piraux, responsable aménagement du territoire chez Natagora, explique : « Les espèces d’oiseaux menacées ne portent pas un intérêt à l’habitat en tant que tel mais sont liées à l’échelle paysagère du site (grande plaine ouverte, absence d’éléments verticaux). Comme il n’est pas possible d’ouvrir un autre paysage, l’impact sur ces espèces n’est donc en aucun cas compensable. L’installation d’un projet éolien sur la plaine de Boneffe entrainera la désertion des Pluviers et des Vanneaux, comme cela a été le cas dans le cadre d’un projet similaire dans la plaine de Dour-Quiévrain. »
C’est pourquoi, ce lundi 1er février, Natagora introduit un nouveau recours au Conseil d’Etat contre l’implantation d’un parc éolien dans la plaine de Boneffe. L’association de protection de la nature introduit ce recours conjointement avec l’association de riverains « Plaine de vie ». Par ce recours, Natagora demande de voir le parc éolien de Wallonie se développer avec une vigilance accrue sur la nécessité de ne pas nuire aux paysages, ni aux communautés animales, en particulier les oiseaux des grandes plaines agricoles.
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Contact Presse

Fabienne NICOLAS – presse@plainedevie.net – 0497 08.19.78

Remerciements aux 3 677 signataires opposés à l’implantation de 12 éoliennes dans la Plaine de Boneffe

Remerciements - campagne de contestation - projet éolien de Boneffe

Le comité Plaine de Vie tient à vous remercier vivement. En vous mobilisant avec votre entourage, vous avez contribué à à atteindre le chiffre historique de 3677 lettres de réclamations dans le dossier d’implantation de 12 éoliennes dans la Plaine de Boneffe et ce, malgré le délai extrêmement court pour rendre avis aux communes.

En effet, nous avons déposé vendredi dernier vos lettres réclamant la sauvegarde de la Plaine de Boneffe. C’est 50% de plus que lors de la précédente enquête publique où 2 455 lettres avaient été déposées.

Les 6 communes concernées – Eghezée, Orp Jauche, Ramillies, Hannut, Fernelmont et Wasseiges – ont enregistré celles-ci dans le dossier relatif à la demande de permis, dossier sur lequel les différents collèges communaux se penchent la semaine prochaine avant de rendre un avis au Gouvernement Wallon.

Ceci démontre, comme nous l’avons constaté lors de nos rencontres avec vous, que la contestation est loin de se tarir et qu’au contraire, elle grandit au fil des années : depuis 2008, de plus en plus de citoyens sont conscients de l’inadéquation du projet dans cette magnifique plaine préservée de Wallonie.

Toutefois, nous restons très vigilants concernant la suite des évènements, notamment en attendant la décision du fonctionnaire délégué de la région wallonne et la décision du Ministre wallon de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire, Carlo Di Antonio.

Nous espérons bien évidement que leurs décisions appuieront le refus de l’octroi du permis unique à la société Eneco Wind Belgium.

Nous vous tiendrons informés de l’avancement du dossier via notre site web (www.plainedevie.net), la page Facebook ainsi que par email.

Si vous ne recevez pas encore nos emails, inscrivez-vous ci-dessous.

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